Actions dans le Tarn

Castres le 28 avril "1 million de portes" Dans le cadre de l'action nationale du 28 avril "1 million de portes", retrouvez en vidéo la journée de mobilisation qui s'est déroulée à Castres, en présence entre autres de Kader ARIF, Gérard POUJADE et Linda GOURJADE:
Campagne François Hollande - Castres le 28 avril... par pscastres Carmaux - Hollande compare l'élection de 2012 à celle de 1981 - Le Monde - Publié le 17/04/2012

Le matin, il était aux Invalides, pour les obsèques de Raymond Aubrac, né le 31 juillet 1914. Le soir, il tenait un meeting à Carmaux, au pied de la statue de Jean Jaurès, assassiné ce même 31 juillet 1914. François Hollande, lundi 16 avril, faisait campagne avec l'histoire dans le rétroviseur. Avec pour modèle, au-delà du résistant Aubrac et du socialiste Jaurès, un troisième homme : François Mitterrand. M. Hollande s'est exclamé: ""Et bien maintenant, c'est notre tour de gouverner et de diriger la France, de nous inspirer de ces grandes figures, de ces expériences, de cette histoire qui nous élève!"

Le candidat socialiste d'aujourd'hui en est convaincu depuis des mois, et il l'a encore répété à des journalistes lors d'une discussion à bâtons rompus à l'arrière d'un autocar en réparation dans une usine d'Albi : la campagne de 2012 ressemble à maints égards à celle de 1981, avec "un candidat sortant jugé sur son propre bilan et jouant avec les peurs", à commencer par celle des socialistes, dont l'arrivée au pouvoir serait une catastrophe pour la France. "Aujourd'hui, ils nous disent qu'avec nous la France serait l'Espagne. A l'époque ils nous disaient qu'elle serait la Pologne de l'Occident. Ils nous font toujours le même coup", s'amuse François Hollande.

LES MÂNES DE JAURÈS

Si 2012 fait autant penser à 1981, c'est aussi parce que le candidat socialiste d'aujourd'hui, comme celui de l'époque, trouve à sa gauche un concurrent puissant. Là encore, l'histoire se télescope : à Carmaux, le 9 novembre 1980, au lendemain de sa déclaration de candidature, François Mitterrand avait convoqué les mânes de Jaurès pour détourner ses "frères égarés et trompés" par le discours de Georges Marchais.

Au même endroit, trente et un an plus tard et devant 2000 personnes transies par un vent glacial, François Hollande est venu dire la même chose aux électeurs séduits par Jean-Luc Mélenchon : "Ceux qui veulent l'alternance doivent voter pour l'alternance dès le premier tour".

A Lille, ce mardi, à Bordeaux, jeudi, dans les Ardennes et en Haute-Marne, vendredi, partout François Hollande tiendra le même message d'ici au premier tour : "La seule chance de la droite, c'est la division de la gauche." Et, s'il relativise par avance l'importance de son ordre d'arrivée au soir du 22 avril ("En 74, Mitterrand était premier, il a perdu ; en 81, il était deuxième, il a gagné"), il ne pense en réalité qu'au score qu'il fera ce soir-là. Un score qui dépendra de sa capacité à séduire les électeurs tentés par "l'abstention de rupture" ou le "vote de colère". Des électeurs dont le raisonnement consistant à dire "nous voterons pour vous mais seulement au second tour" lui fait penser, comme il l'a confié à quelques journalistes, à "ces gens qui ont leur quant à soi et qui vous disent : non, pas tout de suite, pas le premier soir." Il lui reste cinq jours pour relever le défi.



A Carmaux, Hollande invoque la "synthèse" de Jaurès - Le Point - Publié le 17/04/2012

François Hollande a invoqué lundi "la synthèse" de Jean Jaurès, dont il visitait le fief à Carmaux, dans le Tarn, pour appeler de ses voeux "une gauche rassemblée" et un "vote gagnant" dès le premier tour de la présidentielle. Le candidat socialiste a profité de ce déplacement, à six jours du scrutin, pour suivre les traces de François Mitterrand, venu dans la ville minière lancer sa campagne victorieuse en novembre 1980. "Trente et un ans après, je reviens. Il avait commencé (sa campagne) à Carmaux, je la conclus", a-t-il expliqué à la tribune.

Au début du meeting, entamé au son de la chanson "Jaurès" de Jacques Brel, François Hollande a déposé une gerbe devant la statue de l'ancien député du Tarn, icône de la gauche et du Midi, dont il a vanté la capacité à allier "l'idéal et le réel", "la radicalité et la responsabilité". "Je me réclame de la synthèse de Jean Jaurès, cette belle et utile synthèse", a déclaré le député de Corrèze, ajoutant avoir "du respect pour tous les candidats de la gauche". "Chacun donne ce qu'il pense être sa vision du monde, son rapport à l'avenir. Mais en même temps je considère que chaque vote est utile", a-t-il ajouté. "Chaque citoyen qui se déplace exprime un point de vue que je respecte (...) Mais je revendique le vote gagnant, le vote de victoire." "La gauche tout entière ne tombera pas dans le piège (de la division). Elle sera rassemblée au premier tour, rassemblée au deuxième tour", a-t-il asséné.

"Maintenant, c'est notre tour de gouverner"

François Hollande a dit sentir un "espoir" de la part des électeurs, tout en mettant en garde contre l'abstention, la division de la gauche, la peur d'une sanction des marchés ou le risque d'une "douce euphorie". "Je sens qu'il y a cette rencontre entre une candidature qui s'affirme et une volonté qui s'exprime (...) Je sens cet espoir qui s'affirme, l'espoir du changement, un espoir tranquille, un espoir ferme, un espoir lucide." Évoquant tour à tour Jean Jaurès, Léon Blum, Pierre Mendès France, François Mitterrand et Lionel Jospin, François Hollande s'est placé dans leur lignée. "Maintenant, c'est notre tour de gouverner et de diriger la France, et de nous inspirer de ces grandes figures", a-t-il lancé.

Auparavant, le candidat avait visité une usine de rénovation de bus et de trains à Albi, avant de profiter d'un bain de foule dans le centre-ville de la préfecture du Tarn, où, aux cris de "François président !", il a pu apprécier la ferveur d'une région traditionnellement ancrée à gauche. Il a toutefois minimisé la portée de ces démonstrations de soutien à l'heure où les sondages le donnent victorieux au deuxième tour. "Il ne faut pas confondre les ferveurs avec les déplacements les jours des élections", a-t-il dit à la presse. "Je ne me laisse pas griser par ce genre de ferveur ou de faveur, ce qui va compter, c'est le vote des Français. C'est encourageant, gratifiant, émouvant mais en même temps ça ne donne pas le nom du gagnant."


CARMAUX - HOLLANDE: "C'est notre tour de gouverner et de diriger la France" - 20minutes - Publié le 16/04/2012

CARMAUX (Tarn) - François Hollande, candidat PS à la présidentielle, a affirmé lundi à Carmaux, la ville de Jaurès, "haute figure du socialisme", que c'était au "tour" des socialistes de "gouverner et diriger la France", sous les hourras de la foule.

"Je suis ici, autour de la grande figure de Jean Jaurès et de vous, dans la mission qui est la mienne de faire qu'une nouvelle fois la gauche rencontre la France. C'est une tâche immense, c'est un devoir impérieux sous la haute figure de Jaurès (..) d'être capable, après Jaurès qui, lui, n'a jamais gouverné la France, mais qui a tellement fait pour qu'elle sauve son honneur", a-t-il lancé lors de ce meeting en plein air place Jean-Jaurès où trône la haute statue du grand homme.

"Après Blum qui a gouverné la France (...), après Mendès France qui n'a gouverné que sept mois, il a fallu attendre François Mitterrand deux fois pour qu'il puisse diriger la France, et Lionel Jospin qui est venu dans des conditions exceptionnelles après une dissolution en cohabitation", a-t-il poursuivi.

"Et bien maintenant, c'est notre tour de gouverner et de diriger la France!", a dit le député de Corrèze, très applaudi par les quelque 2.000 personnes venues malgré le froid perçant, à qui il a dit "Merci d'avoir pris froid pour avoir plus chaud demain!". "Il y a plus de 31 ans, Mitterrand lançait sa campagne présidentielle à Carmaux", a-t-il rappelé : "la boucle sera bouclée".

"J'ai le sentiment (...) qu'une confiance est en train de naître. Je ne veux rien précipiter, rien proclamer, rien anticiper. Nous sommes à six jours. Nous verrons ce que les Français décideront dimanche prochain mais je mesure à chaque instant le rejet dont le candidat sortant est l'objet", a-t-il assuré.

"Je ne veux pas simplement être un instrument d'une sanction --elle est nécessaire, elle viendra-- (...) Je suis le candidat d'un projet pour la France et pas simplement d'une mise à l'écart", a-t-il affirmé.

"Je sens aussi autour de ce que je représente (...), cette rencontre qui se produit à chaque élection présidentielle entre une candidature qui s'affirme et une volonté qui s'exprime", a poursuivi celui qui, de "candidat normal" veut "être un président normal".

Il a souligné également la "menace" de la "dispersion", la "division", de "l'éclatement", de "la fragmentation", "la tentation de ces électeurs qui, plutôt que de faire simple font toujours compliqué, et nous ont bien compliqué la vie le 21 avril 2002 et qui se sont laissé aller à voter pour tant d'autres", a-t-il dit en faisant allusion à la défaite de Jospin éliminé au premier tour de l'élection présidentielle.

"Sarkozy à Toulouse, alors candidat, avait cité 32 fois le nom de Jean Jaurès. Il y a cinq ans, c'était sa référence. Aujourd'hui, a-t-il cité une fois le nom de Jaurès? Il ne le pouvait plus. Il y avait tellement de différences entre les actes et les paroles", a affirmé le député de Corrèze.

Puis il a usé de son humour à la Devos: "J'avais vérifié à Neuilly s'il existait une avenue Jean-Jaurès. Alors j'ai regardé les rues Pas de rue Jean-Jaurès", tout juste "une rue Déroulède". "J'ai même regardé les impasses. Rien au nom de Jaurès. Même pas un trottoir", a-t-il lancé.

A la fin de son discours, de nombreuses personnes ont crié "On va gagner, on va gagner !", en faisant le V de la Victoire. Avant de regagner sa voiture, une haie d'honneur s'est formée dans la foule pour l'applaudir.

Avant le meeting, M. Hollande avait déposé une gerbe de roses rouges au pied de la statue de Jaurès puis observé une minute de silence à la mémoire du député de Carmaux, fondateur de L'Humanité, assassiné le 31 juillet 1914, cette "haute figure du socialisme et de la République qui nous donne une responsabilité particulière".


Saint-Juéry. Harlem DESIR fait campagne pour Hollande - La Dépêche du Midi - Publié le 13/04/2012

Plus de 150 personnes étaient présentes au Cinélux de Saint-Juéry pour entendre et dialoguer avec Harlem Désir N°2 du PS. De nombreux élus départementaux étaient présents, sénateur et députés ainsi que Gérard Poujade mandataire de la campagne de François Hollande pour le département.

Après la présentation de la soirée par Marc de Gualy, le maire de Saint-Juéry, Jacques Lasserre et Gérard Poujade ont souligné la nécessité de changer de gouvernement pour une plus grande justice sociale. Harlem Désir a durant plus d'une demi heure insisté sur «les mensonges et les promesses non tenues du Président Sarkozy qui agite les peurs, fait tout pour échapper à son bilan, l'emploi, le pouvoir d'achat, la sécurité, divise les Français en les dressant les uns contre les autres.» Harlem Désir a mis en avant l'explosion des déficits, de la dette (600 milliards en 5 ans ), de la balance commerciale: «La droite a perdu la confiance des français.» Il a longuement présenté les actions à venir de François Hollande : Investissement dans la recherche, l'innovation, l'école et l'université, la jeunesse, suppression de la TVA anti-sociale, retraite à 60 ans pour ceux qui ont leur durée de cotisation, augmentation de 25 % de l'allocation de rentrée scolaire. Des réformes : pour la fiscalité, la sécurité, la laïcité, la parité. Il a conclu par : «Retenons les leçons de la dispersion du 21 avril. Mélenchon a un programme pour faire campagne, Hollande a un programme pour rassembler et gagner.» hier matin, Harlem Désir était présent au marché de Saint-Juéry avec de nombreux élus.


François HOLLANDE à Carmaux le 16 avril - Le Tarn Libre - Publié le 06/04/2012

François Hollande est attendu à Carmaux le lundi 16 avril. Le candidat socialiste à l'élection présidentielle, dont la visite dans le Tarn avait été repoussée le 21 mars en raison des évènements tragiques liés à l'affaire Merah, a tenu à inscrire le rendez-vous avec les Tarnais au coeur de sa dernière semaine de campagne. Calé entre le meeting de Vincennes, le 15 avril, où 40000 personnes sont attendues et les rassemblements de Lille, le 17, et Bordeaux,le 19, le meeting de Carmaux, le 16 avril à 18h30, est appelé à un grand retentissement médiatique. " Ce sera une énorme réunion publique en plein air devant la stèle de Jean Jaurès où une gerbe sera déposée" explique Jean-Marc Puyraimond, animateur de la campagne de François Hollande dans le Tarn. "La thématique choisie est la jeunesse. Nous attendons entre 6000 et 10000 personnes. Un circuit de bus sera organisé et il sera possible de se restaurer sur place". L'officialisation du planning est retardée par la possible organisation d'un débat télévisé entre les dix candidats à l'élection présidentielle ce soir là. "Si cette hypothèse se confirme, la venue de François Hollande serait avancée à 12h", précise Jean-MArc Puyraimond qui évoque, lors de cette venue, une possible visite d'une grande entreprise albigeoise. "Tout devrait être calé en fin de semaine, sans doute ce vendredi" ajoute-t-il.


HARLEM DESIR à Saint-Juéry le 11/04/2012:

Gérard POUJADE, mandataire départemental de la campagne de François HOLLANDE et la section PS de St-Juéry-Cunac organisent une réunion publique animée par Harlem DESIR, député européen le:

MERCREDI 11 AVRIL A 20h30
Salle du Cinélux, à St Juéry.


Accompagné par d'autres intervenants, il présentera les engagements pris par François HOLLANDE pour redresser le pays dans le contexte économique actuel. Ces débats seront enrichis par les questions posés par la salle. Nous vous invitons à venir nombreux.







17 MARS: "FAITES LE CHANGEMENT!"

Le samedi 17 mars, les équipes de campagne de François Hollande et du PS proposent une rencontre à tous les Français qui souhaitent s'engager pour le changement.

Dans le Tarn, 12 rencontres sont proposées:

A Graulhet, Foyer Léo Lagrange, Place du Languedoc. Plus d'infos: jerem.bousquet@gmail.com

A Albi, à la Fédération PS, 53 rue Henri Moissan. Plus d'infos: ps.albi1@gmail.com

A Pampelonne, à la Mairie, Avenue Thuriès. Plus d'infos: remi.massie@gmail.com

A Salvagnac, Salle du Billard, Avenue Caraven Cachin. Plus d'infos: fr.collignon@hotmail.fr

A Brassac, Salle Pierre Béziat, Place st Georges. Plus d'infos: od1281@orange.fr

A Vielmur, Salle polyvalente N°7, Place de la Mairie. Plus d'infos: nicolelamblard@voila.fr

A Castres, Salle Jean-Pierre Gabarrou,7,rue Francisco Ferrer. Plus d'infos: contact@pscastres.fr

A Alban, Salle Justice de Paix, Grand'rue. Plus d'infos: marc.joubert109@orange.fr

A Villefranche, Salle du Foyer 3, Place de la Mairie. Plus d'infos: br.segura@wanadoo.fr

A Labruguière, Section de Labruguière La Bourdasse, avenue du Général de Gaulle. Plus d'infos: pssectionlabruguiere@free.fr

A Réalmont, Place de la République de 9h à 13h. Plus d'infos: ps.realmont@orange.fr

A Lavaur, Allée Jaurès. Plus d'infos: pierre.bangi@wanadoo.fr



Thierry Carcenac dénonce "les promesses non tenues de Nicolas Sarkozy"- La Dépêche du Midi - Publié le 15/02/2012

A écouter le Président de la République, en déplacement mardi dernier dans le Tarn pour prononcer un discours sur l'avenir de la politique familiale, « il n'est jamais trop tard..», selon lui. « Et bien si, malheureusement il est trop tard pour les familles ! », a indiqué dans un communiqué le Président du conseil général du Tarn, au moment de commenter les nouvelles promesses du futur candidat Nicolas Sarkozy.

Selon Thierry Carcenac : « Ces annonces très médiatisées ne peuvent masquer le vide de la politique familiale de ces cinq dernières années et faire oublier toutes les promesses qui n'ont pas été tenues.

Nicolas Sarkozy est le moins bien placé pour défendre la politique familiale, lui qui a ponctionné les ressources de la branche famille de la sécurité sociale pour financer le déficit public, lui qui n'a pas créé les 200.000 places d'accueil pourtant promises pour les enfants de moins de 3 ans, lui qui a abandonné l'idée de verser les allocations familiales dès le premier enfant comme il s'y était engagé en 2007, lui qui demain promet de punir les parents dont les enfants sont en décrochage à l'école par la suspension des allocations familiales.

Aujourd'hui les familles, les grandes oubliées du quinquennat de Nicolas Sarkozy, confrontées au chômage, à la baisse du pouvoir d'achat, aux problèmes de garde pour les enfants, à l'augmentation du coût du logement, de la santé et de la TVA connaissent de grandes difficultés pour boucler les fins de mois et élever dignement leurs enfants. On peut même parler de pauvreté pour certaines d'entre elles, je pense en particulier aux familles monoparentales.

Il est un point, cependant, pour lequel il n'est pas trop tard, celui de penser que l'on peut changer d'avenir en élisant en mai prochain un Président de la République de gauche.

Avec François Hollande, la question familiale sera à nouveau au cœur des questions sociales et sociétales. Au pouvoir il fera preuve d'un réel engagement pour se montrer à l'écoute des préoccupations des familles et promouvoir une conception de l'humain et du social vers plus de liberté, d'égalité et de solidarités. C'est dans cet esprit d'équité entre les familles françaises qu'il propose justement dans son programme de moduler le dispositif du quotient familial qui profite aujourd'hui davantage aux foyers aisés qu'aux foyers modestes, souvent non imposables.

Avec lui, ce ne sera pas « familles, je vous mens », mais « familles, je vous aide ».



Kader Arif, au plus près du candidat François HOLLANDE - La Dépêche du Midi - Publié le 14/02/2012

Devenu Toulousain, le socialiste Kader Arif, député européen, a grandi à Castres où il garde de nombreuses attaches. Il fait aujourd'hui partie du premier cercle qui entoure le candidat à la présidentielle François Hollande.
Arrivé d'Alger avec sa famille alors qu'il n'avait que 6 ans, Kader Arif est aussi un enfant de Castres, la ville où il a grandi jusqu'à son départ pour Toulouse après le lycée. Aujourd'hui député européen, il est aussi un proche du candidat socialiste à la présidentielle François Hollande qui lui a confié la responsabilité du pôle « coopération et développement ». Comme on dit dans le jargon politique, Kader Arif fait maintenant partie du tout premier cercle qui entoure le candidat : « Je suis à ses côtés depuis douze ans maintenant. Notre rencontre s'est faite lorsque j'étais secrétaire de la fédération de Haute-Garonne. Mais c'était Lionel Jospin à l'époque qui m'avait permis de l'approcher. » Père de deux enfants, marié à une Castraise, à 52 ans Kader Arif est aujourd'hui au cœur du tourbillon de la campagne (lire en encadré) mais il n'en oublie pas pour autant la ville qui l'a vu grandir : « J'ai la chance de vivre une expérience extraordinaire, unique. Mais Castres reste ma ville. Dans tous mes déplacements en Afrique ou en Europe et ailleurs, j'ai un peu de terre tarnaise avec moi. C'est dans cette ville que j'ai pu me construire. C'est elle qui a fait de moi un citoyen. »

LES COPAINS DE GAUCHE
Il a ainsi habité rue des Capucins avec ses parents aujourd'hui décédés, avant qu'ils n'obtiennent un logement HLM à Lardaillé. Puis, ce fut l'école de l'Albinque, le collège Jean-Jaurès et enfin la Borde-Basse. « Mes parents étaient ouvriers et analphabètes mais très aimants. J'ai beaucoup appris avec mes copains dont certains étaient issus de familles très engagées à gauche, militants même. C'est là que j'ai rencontré Arnaud Mandement, un ami qui m'a guidé et a beaucoup compté pour moi. On a vécu cette époque marquée par l'arrivée de Jean-Pierre Gabarrou à la mairie de Castres. » Entré au PS en 1983, c'est la rencontre avec Jospin qui lui donnera l'accélération nécessaire pour prendre une étoffe nationale : « Ma volonté de m'intégrer dans mon pays, la France, m'a donné ma force. »

Pour autant, Kader Arif ne souhaite pas s'engager en politique localement : « En tout cas, pas de façon directe. Bien sûr que je souhaite que Castres soit une ville de gauche, qu'elle redevienne une ville progressiste et si je peux être un facilitateur, je le ferai. J'ai gardé de nombreux amis à Castres et j'y viens souvent. »

AU CASTRES OLYMPIQUE
Mais de ses années castraises, Kader Arif n'a pas gardé que de la politique : « Bien sûr j'étais au cœur des manifs de lycéens et totalement militant. Mais j'ai aussi beaucoup appris au Castres Olympique où j'ai été jeune joueur. Ce club, ses éducateurs comme Pierre Pagès et Jacques Cabrol, ont été pour moi une école de la vie, une famille d'accueil. Dans ce sport de passion, j'ai appris qu'on n'existait pas seul et qu'on devenait fort avec la force des autres. Et je veux rendre hommage à tous ces gens qui m'ont accompagné. »

HOLLANDE DANS LE TARN BIENTÔT
Kader Arif acccompagne François Hollande dans bon nombre de ses déplacements et laisse entendre qu'effectivement une visite du candidat socialiste est en préparation dans le Tarn, probablement fin mars, le 26 ou le 27 en principe. Il devrait effectuer une visite dans le nord du Tarn mais aussi à Castres. De son côté, Kader Arif dirige donc le pôle «coopération et développement» du candidat, en particulier vers les pays du sud Méditerrannéen mais pas seulement. Il travaille donc, avec une équipe formée d'une vingtaine de personnes, sur le projet politique mais aussi l'organisation de déplacements de François Hollande à l'étranger.


Albi. Thierry Carcenac ne verra pas Nicolas Sarkozy en visite présidentielle à Lavaur - La Dépêche du Midi - Publié le 05/02/2012

Thierry Carcenac, président du conseil général du Tarn, a annoncé hier dans un communiqué qu'il ne pourrait pas accueillir, comme le veulent les usages républicains, le Président de la République en déplacement à Lavaur et dans le Tarn ce mardi.
« D'autres engagements pris de longue date » a-t-il fait savoir, le retiendront. En sa qualité de président de la commission consultative de l'évaluation des charges au Comité des finances locales, chargé traditionnellement en février, « de la répartition de la principale dotation de fonctionnement destinée aux collectivités territoriales », Thierry Carcenac ne fera pas partie du comité d'accueil. Le Président Sarkozy sera là pour un passage éclair dans le Tarn, qu'il consacrera à la visite d'une crèche, à la rencontre d'acteurs de la petite enfance. Le Président de la République devrait également profiter de cette étape tarnaise pour prononcer un discours sur l'avenir de la politique familiale.

«Occasions manquées»
« Même si je ne suis pas dupe d'un déplacement organisé et financé par le budget de l'état pour amorcer sa campagne électorale (ou celle de ses amis), je « regretterai » de ne pouvoir écouter le Président de la République rappeler que les départements sont les collectivités locales en première ligne pour garantir les conditions d'accueil des enfants sur le territoire, avec la mise en œuvre de la protection maternelle et infantile (PMI). Je l'aurais alors certainement entendu également rappeler que ce sont près de 38 millions d'euros qui sont investis dans le Tarn par le conseil général, dans la politique en faveur de l'enfance et de la famille », précise Thierry Carcenac, avant de conclure.

« De mon côté, j'aurais aimé rappeler au Président de la République toutes les occasions manquées au cours de son quinquennat pour aider les collectivités locales à remplir pleinement leurs missions de solidarité et de proximité à l'égard des Tarnaises et des Tarnais. »



Albi. Les fonctionnaires ne supportent plus le "mépris" - La Dépêche du Midi - Publié le 03/02/2012

Hier matin, sous de nerveux flocons, les agents fonctionnaires des finances publiques (impôts et trésor) ont cessé le travail.

Ils voulaient dénoncer devant le centre principal d'Albi, les suppressions de postes à répétition mais surtout leur mal-être au travail.
« Le boulot devient insupportable, la charge a augmenté de 30 % en 10 ans, on est soumis à la pression et au bout du compte la qualité du service au public en souffre », explique un agent. Son collègue ajoute : « A Albi et Castres, on va fermer entre 12 heures et 13 h 30, à Roquecourbe un poste va sauter ». « Le directeur a reconnu lui-même ''qu'on était arrivé à l'os'', poursuit Jean-Marc Puyraimond, délégué CFDT qui ajoute, c'est simple, en 2012 on perd 12 postes et depuis 2005, le Tarn a perdu 91 agents, c'est comme si l'on supprimait tout le centre des finances d'Albi ». Et à plusieurs reprises dans la bouche des agents le mot « mépris » qui revenaient.

50% de grévistes
Hier, devant le centre de l'avenue de-Gaulle, une soixantaine d'agents se sont réunis sous les couleurs de l'intersyndicale (SNUI, Sud trésor, Solidaires, CGT, CFDT, FO) pour appuyer leurs revendications.

En milieu d'après-midi les chiffres syndicaux de la mobilisation donnaient 50 % de grévistes sur les 612 agents tarnais. « On ne peut pas ne rien faire quand on réduit le personnel, nous offrons chacun une journée de travail pour ce combat », commentait Sophie Bouygues, de la CGT. Du côté des élus, Roland Foissac (Parti de gauche) et Gérard Poujade (PS) sont venus témoigner leur soutien. Ce dernier qui parlait en tant que candidat aux législatives sur la 1re circonscription lâchait : « Je suis venu dire que la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux c'était fini,…….avec François Hollande ».



TVA et augmentation de la constructibilité des terrains : deux improvisations - La Dépêche du Midi - Publié le 02/02/2012
Tribune de Gérard POUJADE, MANDATAIRE DE FRANÇOIS HOLLANDE POUR LE TARN

Il n'est pas opportun d'augmenter la TVA de 1,6 % au moment où la croissance faiblit. En augmentant un impôt de plus, le Président va encore accentuer cette injustice qui caractérise son mandat.

Qui plus est la compétitivité internationale ne dépend pas de quelques points des cotisations patronales. D'autant plus que les services seront également concernés, sans aucun effet favorable sur la compétitivité. L'argument de commerce extérieur et des créations d'emplois qui vont avec, tombe de fait.


Si François Hollande est élu, il fera annuler cette hausse de TVA par le Parlement.

Proposer d'augmenter de 30 % la constructibilité des terrains pour relancer la construction est une annonce tout aussi improvisée.

Le Président a indiqué que cela passait par un accord préalable des mairies. Ceci revient à dire que toutes celles qui ont un Plan Local d'urbanisme (PLU) en cours -voté par chaque conseil municipal- devraient entièrement revoir ceux-ci avec des niveaux de constructibilité différents que ceux délibérés. Est-ce que cela permettra de construire plus ? Certainement pas car la très grande majorité des PLU en cours permettent déjà de construire plus sur les parcelles existantes.

Ces deux mesures sont la preuve d'une grande agitation qui ressemble plus à une improvisation pour faire un écran de fumée sur le bilan du mandat du quinquennat.


Castres. Galette républicaine pour le Parti socialiste- La Dépêche du Midi, publié le 20/01/2012

Hier soir, comme chaque année, les militants et sympathisants du Parti socialiste se sont retrouvés autour de Boukil Hamria, secrétaire de la section castraise, pour une cérémonie de vœux agrémentée de « la galette républicaine ». Dans son discours préalable à la dégustation, le secrétaire a notamment rappelé : « Nous passons l'essentiel de notre temps de militant à débattre des problèmes locaux et à combattre la politique menée par la majorité municipale. 2011 aura été une triste année pour les finances de la ville de Castres et donc pour ses habitants », mettant en exergue le processus de remunicipalisation des services de l'eau et les travaux de la place de l'Albinque.
En ce qui concerne l'année nouvelle, les socialistes castrais se préparent pour « la victoire de notre candidat François Hollande et la fin de ces années Sarkozy et la victoire de nos candidats aux élections législatives Gérard Poujade et Linda Gourjade. La campagne sera difficile et ce sera à nous tous de prendre le relais auprès de nos concitoyens pour faire passer nos idées et non celles qui seront déformées, pour faire passer la réalité du moment et non celle qu'on veut nous faire croire. Notre mobilisation doit être plus grande que jamais, mais notre victoire n'en sera que plus savoureuse. »


PS : Législatives 2012: Valax, Gourjade et Poujade désignés - La Dépêche du Midi - Publié le 02/12/2011

Plus de 60 % des adhérents ont participé hier au vote pour les investitures.
Jacques Valax le député sortant sur Albi-Gaillac, Gérard Poujade le secrétaire fédéral sur Albi-Castres et Linda Gourjade sur Mazamet-Lavaur : ce sont les trois candidats choisis hier par les militants socialistes, pour porter les couleurs du PS aux législatives de juin 2012.
Les adhérents étaient appelés à voter dans les différentes sections. Vers 23 heures, les résultats tombaient au siège de la fédération tarnaise à Albi.

Sur la 1ère circonscription, Albi-Castres-Montagne, c'est Gérard Poujade qui a été choisi par les militants. Il obtient 59 % des suffrages face à Alain Rouquier (41 %). Le secrétaire fédéral, maire du Séquestre et conseiller régional, a été préféré à son jeune challenger. Mais sa victoire n'a pas été aussi large que prévu. Alain Rouquier l'a devancé à Réalmont (sa section) et à Saint-Juéry.

Gérard Poujade tentera de faire basculer cette circonscription tenue par le député Philippe Folliot (ap. Nouveau Centre). Hier soir, le maire du Séquestre lançait un appel à l'unité du parti : « Comme pour les primaires, il n'y a pas de vainqueur et de vaincu. Tout commence maintenant. L'enjeu pour le PS dans le Tarn est d'aller gagner les trois circonscriptions. »

Sur Albi-Gaillac-Carmaux (2e circonscription), il n'y a pas eu de suspense. Et pour cause… Jacques Valax, le député sortant était seul en lice. Il obtient un score de 100 % et un taux de participation supérieur à 60 %. Reste à savoir désormais qui l'UMP désignera sur ces terres acquises à la gauche. Les candidats ne devraient pas se bousculer.

Jacques Valax est prêt à mener campagne : « Je suis heureux qu'il n'y ait pas eu de candidat face à moi pour l'investiture. J'ai fait en sorte que les petites querelles internes soient dissipées. C'est une forme de reconnaissance du travail que j'ai mené durant ce mandat. »

Sur Mazamet-Lavaur-Castres (3e), circonscription réservée à une femme, on s'attendait à un résultat plus serré. Finalement, avec 63 % des voix, la Castraise Linda Gourjade, ancienne conseillère régionale, devance assez nettement Claudie Bonnet la conseillère générale de Dourgne. Sur cette circonscription, la gauche risque de se déchirer au premier tour des législatives avec la possible présence de Didier Houlès, maire PS d'Aussillon. Ce dernier bénéficie du soutien de nombreux élus socialistes sud-tarnais. Hier soir, Linda Gourjade ne faisait pas de triomphalisme : « Je remercie les militants, et Claudie Bonnet pour la dignité de sa campagne. Ce qui m'importe, c'est de faire gagner François Hollande et toute la gauche. » La désormais candidate, a également lancé un message en direction du maire d'Aussillon : « Je fais part de mon amitié à Didier Houlès. C'est un élu efficace au sein du conseil général. Et je sais les difficultés qu'il peut vivre par rapport à sa candidature. » Le vote des militants devra désormais être confirmé par une convention du PS le 10 décembre. Il faudra sans doute attendre janvier pour voir la campagne des législatives réellement démarrer.


Primaire socialiste 2011: Résultats du vote - Publié le 17/10/2011 - La Dépêche du Midi



Hollande : le candidat de tous les records - Publié le 17/10/2011 - La Dépêche du Midi

Participation en nette hausse dans les départements de la région où les électeurs ont largement amplifié la victoire de François Hollande qui obtient des scores supérieurs à 60 %, avec un record dans l'Aude. Malgré ses nombreux soutiens, Aubry est distancée.

Ariège
11 000 participants dimanche dernier, plus de 12 331 hier, soit 10 % de l'électorat : la participation a augmenté. Hollande arrive nettement en tête partout (à l'exception du canton de La Bastide-de-Sérou) et totalise 63,91 % des voix.

Aude
Hollande arrive en tête avec un insolent 72,38 % contre 27,62% à Aubry. Même sur les sept bureaux de Carcassonne, il approche les 70 %, et ce malgré l'appel en faveur de Martine Aubry lancé par le député maire de la ville Jean-Claude Pérez. Au niveau de la participation, l'Aude enregistre une légère progression par rapport au premier tour avec environ 25 760 votants.

Aveyron
L'Aveyron s'est plus largement mobilisé que la semaine dernière (12 652 votants, soit 900 de plus), permettant à François Hollande de creuser l'écart. Il empoche près de 2 700 suffrages supplémentaires (8 291 voix, 61,62 %) quand Martine Aubry n'augmente son capital que de 1 885 voix pour passer le cap des 5 000.

Haute-Garonne
Dans le département, comme dans tout le pays en général, la participation à ce scrutin sans précédent a augmenté entre les deux tours. Hier, on a franchi le seuil des 80 000 votants, à la faveur d'un duel dont Hollande est nettement sorti vainqueur, avec 58 % des suffrages contre 41 % pour Aubry. Favori des électeurs à l'issue du premier tour, le Corrézien a poussé hier l'avantage qu'il avait acquis la semaine dernière, non seulement en milieu rural, où il avait creusé l'écart, mais aussi à Toulouse, où quarante-huit voix seulement le séparaient de sa rivale. Cette fois, même si la victoire est moins nette qu'à l'échelon départemental, François Hollande l'emporte sans discussion (52 % contre 48 %) dans la Ville rose dont le maire Pierre Cohen s'était pourtant ostensiblement rangé dans le camp d'Aubry.

Gers
12501 votants hier contre 11 756 dimanche dernier, la participation a augmenté pour ce deuxième tour. Nombre de nouveaux électeurs se sont déplacés, 20 % de plus à Auch par exemple. François Hollande arrive en tête avec 58,87 % des voix. Martine Aubry n'arrive en tête que sur un canton.

Lot
12 518 personnes se sont déplacées hier. Plus que les 11 606 de dimanche dernier. Largement en tête le 9 octobre, Hollande réalise un carton avec 67.50 % (8 385 voix) contre 32,50 % (4 038 Voix) à Martine Aubry. Sans doute l'un des meilleurs scores de France pour le voisin Corrézien.

Lot-et-Garonne
Hollande poursuit sur sa lancée du premier tour avec 63,88 %. Il caracole en tête dans le Villeneuvois, fief d'un Jérôme Cahuzac député et président de la commission des finances de l'Assemblée nationale. 14 452 électeurs de gauche se sont déplacés, soit près de 7 % de plus que dimanche dernier.

Hautes-Pyrénées
Forte mobilisation en Bigorre pour ce deuxième tour des primaires avec 830 votants de plus (13 917). Cette mobilisation a surtout profité à François Hollande puisqu'il a recueilli près de 3 200 votes supplémentaires alors que sa concurrente n'a progressé que de 1909 voix dans un département où la fédération du PS est dirigée par des aubrystes.

Tarn
Hollande obtient 61 % des voix. Largement en tête au premier tour (avec 41 %), l'ancien premier secrétaire a creusé l'écart avec sa concurrente. La plupart des maires et des parlementaires socialistes du département avaient pris position en faveur de François Hollande. C'est donc sans surprise qu'il s'impose sur les terres de Jaurès. A Albi et à Castres, il atteint les 62 %. La participation a été plus forte qu'au premier tour avec plus de 20 000 votants. Dès les résultats connus, le député (pro-Hollande) Jacques Valax et le président du conseil général (pro-Aubry) Thierry Carcenac appelaient au « rassemblement » derrière le candidat désigné à l'issue de ces primaires.

Tarn-et-Garonne
Arrivé en tête au premier tour, Hollande l'emporte largement avec plus de 63 % des suffrages. L'appel des radicaux de gauche à se reporter sur l'opposant à Martine Aubry a bien fonctionné, le vainqueur du jour signant ses meilleurs scores dans la grande majorité des cantons radicaux. Martine Aubry arrive en tête sur 4 des 36 bureaux du département qui enregistre une participation en hausse de 281 votants.


Primaires citoyennes. "Il est possible qu'il y ait plus de 20 000 votants dimanche" - Publié le 14/10/2011 - La Dépêche du Midi

Gérard Poujade, secrétaire fédéral du Parti socialiste, dresse le bilan du 1er tour de cette primaire citoyenne qui a vu un afflux de votants.

Gérard Poujade, secrétaire fédéral du PS, fait le bilan du premier tour de la primaire citoyenne, au niveau de l'organisation. Il envisage une participation encore plus forte dimanche pour le second tour.

Avec l'afflux de votants, y a-t-il eu des problèmes d'organisation dimanche ?

On a eu quelques petits problèmes au niveau des listes sur 3 ou 4 communes, mais ça n'a pas impacté le déroulement du vote. Sur 83 bureaux, 82 ont été validés aussitôt le dépouillement effectué. Notre seul problème est venu de Lavaur où une personne aurait voté dans le mauvais bureau. On s'en est tout de suite rendu compte au dépouillement et dans le quart d'heure, la haute autorité chargée de surveiller ces primaires nous a alertés. Le crayon optique qui nous sert pour ce scrutin est d'une efficacité redoutable.

Le fait qu'il y ait eu 20 000 votants a-t-il impacté le dépouillement ?

Les plages horaires ont débordé. Nous avons eu le résultat officiel vers 23 h 30 alors qu'on tablait sur 21 heures. Mais nous avons eu deux fois plus de votants que prévu.

Quels sont les endroits où l'on a le plus voté ?

Cela a vraiment été très homogène. La fourchette va de 9 % de participation sur Albi à 5,5 % sur Castres. Si le national avait voté dans les mêmes proportions que le Tarn, nous aurions eu 3,5 millions de participants à cette primaire. Ce qui n'était pas forcément attendu, c'est la participation assez forte dans les campagnes.

Quelle a été la participation financière des électeurs ?

Elle a été d'1,30 € en moyenne par votant. Certains ont parfois donné jusqu'à 20 €. Pour le second tour, on ne redonne pas d'argent. Il suffira de regarder si l'électeur a signé la feuille d'émargement au 1er tour. Dans le Tarn, la primaire a rapporté 26 000 €. Cela couvrira les frais liés à l'organisation qui vont s'élever au niveau national à 3,5 millions d'€. Cette primaire va s'équilibrer. C'est formidable.

Certains votants ont cru ne pas avoir signé la charte des valeurs de gauche.

Cette charte se trouvait sur la première feuille d'émargement signée par chaque votant. La phrase y est inscrite sur chaque page.

Quel est votre pronostic sur la participation au second tour ?

Il y a deux options. Certains pensent que les votants pour les candidats éliminés au 1er tour ne viendront pas dimanche pour le second. La seconde option, c'est que l'engouement suscité par le premier tour se poursuive et soit amplifié dimanche. C'est ce que je pense. Il n'est pas impossible qu'il y ait plus de 20 000 votants dans le Tarn.

Pour le second tour ce dimanche, les électeurs devront se rendre dans les mêmes bureaux de vote qu'au premier tour (83 dans le Tarn) de 9 heures à 19 heures.


"Tarn : 19 700 votants, Hollande en tête" - Publié le 10/10/2011 - La Dépêche du Midi

A Albi, 9,2 % des électeurs se sont déplacés pour ces primaires citoyennes.

La primaire citoyenne a séduit les électeurs tarnais. Le secrétaire fédéral du PS Gérard Poujade avait pronostiqué à la veille du scrutin 10000 votants. Avec 19 700 participants, c'est le double qui s'est finalement déplacé pour choisir le candidat PS-PRG à la présidentielle.

Dans le Tarn, François Hollande arrive nettement en tête du 1er tour avec 42 % des voix, un peu plus que son score national. L'élu de Corrèze est soutenu par trois des quatre parlementaires socialistes tarnais: le député Valax, les sénateurs Alquier et Pastor.Le favori des sondages creuse l'écart avec Martine Aubry (26 %). Mais la surprise vient d'Arnaud Montebourg. Le défenseur de la démondialisation a séduit 18 % des votants loin devant Ségolène Royal (7 %), Manuel Valls (5 %) et Jean-Michel Baylet (0,6 %).

« François Hollande a été le rassembleur du premier tour. Martine Aubry devra l'être au second » estime Thierry Carcenac qui lui, a opté pour la maire de Lille. « Le juste échange que prône Martine Aubry n'est pas très loin de la démondialisation » poursuit le président du conseil général qui sait que les voix Montebourg pourraient faire la différence.

3 000 VOTANTS À ALBI
Jacques Valax, soutien de Hollande, se montre pour sa part, optimiste : « Quand on obtient 40 % au premier tour, on doit pouvoir gagner au second. Mais je retiens surtout l'intérêt des gens pour ces primaires. »Vincent Garel président du PRG souligne également « la forte mobilisation de l'électorat de gauche ».

Enfin, Gérard Poujade le secrétaire fédéral du PS savoure le succès du 1er tour : « La participation représente 7 % du corps électoral. La mobilisation a été très homogène y compris dans des zones rurales comme Lacaune ou Vabre. »

Avec 3 000 votants, 9,2 % des électeurs, Albi est au-dessus de la moyenne. Hollande y obtient 43 % contre 24 % pour Aubry et 19,9 % pour Montebourg. A Castres, les résultats sont quasi-identiques avec Hollande à 42 %, Aubry 25 % et Montebourg 19 %. Mais la participation y est plus faible (5,1 %).

Si Hollande a une confortable avance, le report des voix de Montebourg et Royal s'annonce décisif en vue du second tour.

A Albi, la grosse affluence
Grosse cohue sur les parkings de la base Pratgraussals et grosse affluence, hier, dans les 10 bureaux de vote, rassemblés en un même lieu pour accueillir les électeurs d'Albi mais aussi de Castelnau-de-Lévis, de Sainte-Croix et de Fréjairolles. La participation (sur les 33 631 inscrits) n'a cessé de progresser. A 12 heures, 1 105 votants (3,38 %) ; à 13 heures, 1 404 votants (4,30 %) ; à 14 heures, 1 607 votants (4,92 %) et à 15 heures, 1 944 votants (5,95 %).

A Castres, tous les bureaux au Parc des expos
Les militants PS et PRG de Castres avaient bien fait les choses en fin de semaine pour que le regroupement de l'ensemble des bureaux habituels soit organisé convenablement au parc des expositions de Castres. Une mesure très efficace puique même au plus fort de l'affluence, en fin de matinée, la circulation des votants est restée fluide.

A Saint-Juéry, on a voté
Bonne affluence également à Saint-Juéry où deux bureaux de vote ont été installés à l'école Marie-Curie pour les électeurs de la commune, de Cambon et de Cunac. A midi, le bureau no 17 enregistrait une participation ( sur 4055 inscrits) de 4,5%. Bonne participation également au bureau 16 avcec 212 votants à 14 heures.

A Brassac, avec le sourire
Sous l'œil de Christine Bernot, à Brassac, c'est l'ensemble des bureaux de vote du canton qui était regroupé à la mairie.

Dès le matin, comme souvent en zone rurale, les participants au vote étaient nombreux pour exprimer leur choix.




"Lacaze. Comment et où voter aux primaires socialistes" - Publié le 29/09/2011, La Dépêche du Midi
Le secrétaire de la section du parti socialiste Vabre Montagne, Olivier Delbos, a organisé une réunion à l'ancien temple de Lacaze en présence des deux référents de la campagne de François Hollande sur le Tarn, Jean-Marc Puyraimond et Sylvie Lyprendi qui représentaient le comité de soutien de François Hollande regroupant 60 élus tarnais

Lors de cette réunion, Olivier Delbos a précisé les modalités de l'organisation des élections primaires socialistes. Après avoir fait savoir que la section PS Vabre Montagne, basée à Vabre (8 Puech du Salès 81330 Vabre) regroupait les cantons de Lacaune, Murat, Brassac et bien sûr Vabre, Olivier Delbos a annoncé qu'il y aurait pour les élections des primaires des 9 et 16 octobre prochain un bureau de vote par canton ouvert de 9h à 19h. Pour le canton de Vabre, le bureau de vote sera en place à la salle polyvalente. Les électeurs du canton de Lacaune voteront salle Frézouls, ceux du canton de Murat se présenteront à la mairie salle du conseil et ceux du canton de Brassac trouveront le bureau de vote également en mairie où les électeurs du canton d'Anglès regroupés avec ceux de Brassac devront aussi se rendre.
Pour ce vote ouvert à tous il faut être inscrit sur les listes électorales, avoir une pièce d'identité et un euro, accepter de signer un engagement sur les valeurs de gauche. Jean-Marc Puyraimond a annoncé la visite de François Hollande dans le Tarn le jeudi 6 octobre dans la matinée, suivi à 19h30 à Toulouse, salle Jean-Mermoz, du denier meeting de la campagne de celui-ci. Contacts : Olivier Delbos 8 Puech du Salès à Vabre, Jean Marc Puyraimond au 06 30 35 97 37.

Retrouvez le compte-rendu de cette réunion sur le site de radio Lacaune:

rubrique Post-cast du 29/09 avec l'interview de Mmes Lyprendi et Verno.


Photos de la réunion publique de Marisol Touraine à Gaillac, le 21/09/2011






Gaillac terre d’Hollande le mercredi 21 septembre 2011 - Publié le 16/09/2011 Gaillac Info

Alors que plusieurs élus tarnais et gaillacois ont officiellement annoncé leur soutien à François Hollande pour les primaires du parti socialiste, une réunion de soutien est prévue en présence de Marisol Touraine le mercredi 21 septembre 2011 à Gaillac.

A Gaillac, Charles Pistres et Michel Rieux sont parmi les élus qui ont annoncé leur soutien à François Hollande pour la primaire du partie socialiste qui se dérouleront les 9 et 16 octobre. D’autres maires de communes voisines ont annoncé le même soutien, comme Denis Marty, maire de Monestiès ou Alain Espié, maire de Carmaux.

Pour mobiliser les troupes, une réunion de soutien est prévue à Gaillac le mercredi 21 septembre 2011 à 20h30 à la salle des fêtes de Gaillac. Marisol Touraine sera présente lors de cette réunion. Née le 7 mars 1959 à Paris, elle est une femme politique française, actuelle députée socialiste et présidente du conseil général d’Indre-et-Loire et secrétaire nationale du PS à la Solidarité et la protection sociale.



57 élus tarnais soutiennent F. Hollande




Après la création fin août du comité de soutien à François Hollande, candidat à l'investiture pour l'élection présidentielle de 2012, via les deux scrutins des 9 et 16 octobre de la primaire socialiste, les « Hollandistes », annoncent aujourd'hui que 57 élus tarnais ont rejoint le comité.

Parmi eux Michèle Rieux, maire de Gaillac : « François Hollande est le rassembleur de la jeunesse, il est en capacité de mobiliser au-delà des socialistes ». Charles Pistres, conseiller municipal à Gaillac : « C'est un mec qui bosse, qui sait écouter les gens, il est calme, ne saute pas partout, c'est un rassembleur ». Denis Marty, maire de Monestiès : « Son point fort est de vouloir rassembler la jeunesse qui est l'avenir du pays ». René Frayssinet, ex-maire de Carmaux : « C'est un honnête homme qui agit en toute transparence. Il a fait le choix d'une France libre sur des fondations humanistes ».

Alain Espié, maire de Carmaux : « On affirme une préférence pour un homme qui a su faire une synthèse productive entre François Mitterrand et Lionel Jospin, synthèse qui reconnaît le peuple de gauche ».

LE TARN LIBRE
publié le 02/09/2011


Les supporters de François Hollande font la course en tête

A une quarantaine de jours du premier tour de la primaire destinée à désigner le candidat du Parti Socialiste pour les élections présidentielles, le comité de soutien à François Hollande a lancé la campagne par un meeting à Réalmont.



François Hollande caracolant en tête des sondages avec plus de dix points d’avance sur Martine Aubry, le comité de soutien tarnais à la candidature de l’ancien premier secrétaire du Parti Socialiste a trouvé tout naturel de tirer le premier et d’ouvrir la campagne par un meeting à Réalmont. Autour du "référent" Jean-Marc Puyraimond, ils étaient une quinzaine, lundi, à faire face à la presse pour expliquer les raisons de leur choix. En figures de proue, deux parlementaires, le sénateur Jean-Marc Pastor et le député Jaques Valax, mais aussi le premier secrétaire tarnais, Gérard Poujade, le leader albigeois, Bernard Gilabert, Sylvie Lyprendi, Loïc Steffan… "Pour nous, François Hollande est le mieux placé pour faire gagner la gauche" explique Jean-Marc Puyraimond. "Sa candidature génère un courant de sympathie. François aime les gens et depuis deux ans, il est en contact avec la population. Son épaisseur humaine tranche avec la personnalité de Sarkozy qui méprise les Français et qui les a trahis." S’il ne boude pas son plaisir, l’animateur du comité de soutien à François Hollande prend garde de ne pas tomber "dans un enthousiasme délirant". Et plus encore à céder à la tentation de la petite phrase assassine à l’adresse d’adversaires qui n’en sont pas moins des amis. "On va surtout s’attacher à faire valoir les atouts de François" assure-t-il, "sa vision politique globale ainsi que le contrat générationnel qu’il veut passer avec la jeunesse pour combattre le fléau qu’est le chômage."

LA DEPECHE DU MIDI
publié le 30/08/2011



Les amis de Hollande en campagne


Le comité de soutien à François Hollande pour la primaire socialiste est en place. Il a été lancé hier à la fédération du PS par son référent Jean-Marc Puyraimond.

L'Albigeois Jean-Marc Puyraimond, militant socialiste, intronisé « référent» de François Hollande a lancé hier le comité de soutien à l'ex-premier secrétaire national du parti pour la primaire socialiste. Autour de lui les élus Jean-Marc Pastor, Jacques Valax, Gérard Poujade, Bernard Gilabert et une quinzaine de militants. « Nous constatons qu'actuellement François Hollande est en tête des intentions de vote, a expliqué Jean-Marc Puyraimond, nous n'allons pas bouder notre plaisir, pour autant nous n'allons pas non plus tomber dans un enthousiasme délirant ». Et le référent d'avancer plusieurs atouts de son leader : « François Hollande est quelqu'un qui aime les gens, il est au contact des Français à l'encontre d'un Président de la République qui les méprise et qui les a trahis en ne respectant pas ses engagements de justice sociale. En outre, ajoute-il, François Hollande va orienter sa campagne sur la jeunesse et il veut redonner de la place aux politiques pour montrer que la crise qui touche les marchés est avant tout politique. Son premier souci a-t-il conclut est de rassembler le parti socialiste, puis la gauche et enfin les Français ».

Tous socialistes
« Nous avons envie de gagner, renchérira Jacques Valax, envie de donner envie aux gens de venir voter les 9 et 16 octobre ». Et le député du Tarn d'ajouter : « La sécurité, l'école et l'éducation, la recherche, la justice fiscale sont quatre des priorités du candidat ». De son côté le sénateur Jean-Marc Pastor reviendra sur les fondamentaux : « D'abord nous sommes tous des socialistes, ensuite la victoire en 2012 nous motive, enfin nous devons regarder avec beaucoup de prudence les sondages actuels ». Gérard Poujade, secrétaire départemental du PS reviendra sur la primaire : « Nous tablons sur plus d'un million de participants en France et de 8 000 à 12 000 dans le Tarn. Dans le département 81 bureaux de vote seront ouverts les 9 et 16 octobre, il faut que la participation soit forte pour qu'au soir du premier tour de la présidentielle François Holande arrive en tête ».