Le 8 mai 2002, onze employés et sous-traitants de la Direction des constructions navales et trois de leurs accompagnateurs pakistanais meurent dans un attentat à Karachi, au Pakistan. Cette affaire, jusqu'ici irrésolue, a pris ces dernières années une nouvelle tournure, devenant politico-financière. En effet, certains anciens responsables politiques y seraient impliqués.
Les victimes ont donc rencontré François Hollande à leur demande, afin de lui présenter des demandes précises.
François Hollande a promis lors de cette rencontre de lever le "secret défense" sur tous les documents concernant l'affaire Karachi et dont la publicité ne mettrait pas en danger la sûreté de l'Etat. Il s'est également engagé à laisser travailler les juges "en toute indépendance", les victimes se plaignant des interférences du pouvoir politique dans l'enquête.
Plus généralement, le candidat s'est engagé sur des principes et règles afin de permettre le dévoilement de la vérité. François Hollande a réaffirmé son attachement aux trois grands principes suivants, centraux dans cette affaire :
- le secret de la défense nationale ;
- l'indépendance des juges et de la justice, notamment sur les affaire sensibles ;
- l'élargissement protection statutaire des ayant-droit des victimes d'attentats.